Du son en couleur à 2500 images/seconde
De la peinture boostée à basse fréquence et haute vitesse…
Un peu d’histoire et d’anatomie…
L’oeil humain est capable de discerner un maximum de 24 images par seconde, c’est pourquoi les caméras de cinéma traditionnelles filment à cette cadence. il en va de même pour les projecteurs de cinémas, télévisions et autres écrans affichent aussi à cette cadence.
Cela explique aussi pourquoi les films anciens paraissent toujours être passés en accéléré : les films étaient à l’époque filmé dans des cadences inférieures (entre 12 et 20 image / seconde) en raison des limites du matériel de l’époque. Nos écrans actuels étant calibré pour afficher 24 image par secondes, les actions filmées qui en comptent mois défilent plus vitre que lorsqu’elles ont été filmées.
Petite histoire d’une image célèbre :
Les travaux d’Eadweard Muybridge sur la course du cheval.
En 1878, Muybridge est chargé de départager deux amis. Leland Stanford pariait 20 000 dollars que la théorie d’Etienne-Jules Marey – qui affirmait qu’à un moment donné de sa course le cheval ne touche pas le sol – ne tenait pas la route. Le photographe a arbitré la question en donnant raison au final à Marey.
Aujourd’hui : le Slow-motion
De nos jours, il existe des caméras capables de filmer à des cadences bien supérieurs à celles de notre œil.
Un prototype de peut même filmer à 2 billions (2 000 000 000 000 !) d’image par seconde. Mais restons sérieux, les caméras hautes cadences les plus communes peuvent filmer à environ 2500 images par secondes.
Une seconde de film avec cette caméra correspond donc à 2500 images contre 25 pour une caméra normale. Ce qui fait si vous suivez toujours 100 fois plus d’images. Nos 2500 images ramenées à 25 images par secondes correspondront donc à 100 secondes de films. Il est donc possible de ralentir une action par un facteur 100 pour voir chaque instant avec une précision redoutable.
Voici un exemple de film très joli de peinture agitée par un haut parleur :