Voici en quelques lignes et images l’Histoire des effets spéciaux dans le cinéma.

Le père de nos pères : Méliès

 

Les trucages au cinéma sont aussi vieux que le cinéma lui-même, c’est Georges Méliès (1861 – 1938), magicien de formation qui en fut le père. C’est au cours d’une panne de caméra lors d’un tournage sur la place de l’Opéra que Méliès « invente » son premier effet spécial : sa caméra se bloque par suite d’un défilement défectueux de la pellicule. Une minute se passe avant qu’il puisse remettre en route le mécanisme. Il a la surprise, en regardant le film, de constater qu’à l’autobus visible sur la dernière image avant la panne s’est substitué un corbillard sur la première image après la reprise du tournage! Le procédé de transformation d’un personnage ou d’un objet par un autre était inventé.

Méliès fut un cinéaste très prolifique, il réalisa plus de 500 courts métrages tout au long de sa carrière. Voici l’une de ses oeuvres les plus connues, Le Voyage Dans La Lune (1902).

Méliès a aussi inventé des effets de décors. Le principe est de substituer à l’environnement de la scène tournée un nouveau décors.

 

Des sculptures, des maquettes et de la ficelle

Jusqu’à la fin des années 80, les effets spéciaux étaient créés à partir de maquettes, de sculpture ou de maquillage.

 

L’avènement du numérique

Le numérique a fait son apparition dans le cinéma depuis le début des années 90. Un grand choc pour moi a été la première scène de dinosaures de Jurassic Park au cinéma.

Les personnages sont généralement filmés sur fond vert (ou bleu) pour être plus facilement détourés et incrustés dans un décors créé par ordinateur. Je vous proposerai bientôt un tutoriel pour créer vous-même vos incrustations.

En attendant, retrouvez quelques photos de tournages sur fond vert et une vidéo révélant les post-productions des effets spéciaux des blockbusters passés.